Saturday, January 24, 2009

Le systema universitari francese


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Le systema universitari francese theoreticamente es multo centralisate et strictemente controlate per le Ministerio de Education National. Infelicemente, non multe franceses es satisfacite con lor systema universitari. Illo ha cognoscite numerose essayos de transformation, ma il ha restate in un situation indecise, e problemas como le imprecision, le incertitude, e le manco de organisation es multo sovente resentite.

Ultra illo, il es difficile trovar travalio al fin de cursos de studios sovente maladaptate al besionios del societate: le universitate ha pauc relationes con le mundo del travalio. Il es necesse adder que un numero multo elevate de studentes (90% [novente pro cento] in certe disciplinas), non termina lor studios e quita le universita sin ulle diploma.

Le inseniamento mesme es multo diverse con cursos de lectura, travalios practic, e travalios dirigite, e, in despecto del Ministerio del Education, il a multe differentias inter le diverse establimentos universitari francese.

Lo que characterisa le plus clarmente le inseniamento universitari es sin dubito su aspecto multo monolithic: cata facultate ha un tendentia a isolar se del alteres e a fornir une formation fondate exclusivemente sur solmente duo o tres disciplinas.

Le inseniamento pluridisciplinari non se ha installate vermente in Francia. Le effortios interprendite post 1968 (mille nove centos sexanta e octo) pro evitar le hyperspecialisation ha producite resultatos sovente contrari a lo que se sperava. Le nove facultates tende a isolar se tanto como le ancian facultates.

Iste fixation del studentes sur un o duo disciplinas permitte le inseniamento a un nivello elevate, ma illo es un mal preparation pro le vita professional e finalmente rende difficile le constitution de equipas de recerca.

Le universitates in Francia, como in altere paises hesita inter duo objectivos difficile a reconciliar. Debe illos formar gruppos de professionales pro le nation e fornir travalio al studentes? Debe illos, al contrario, functionar como locos de cultura, de reflexion, e mesmo de recercas? Iste dilemma es sovente exprimite in terminos politic: Debe le universitate adaptar se al societate in su forma actual o preparar a transformar iste societate?

Le responsas a iste questiones es clarmente divergente e divide le inseniantes tanto como le studentes. Le resulto es un certe incoherentia in le politica universitari. Le studentes es inquiete pro rationes opponite: espavento del disordine o del inutilitate del studios inter unes e de studios solmente utilitari inter alteres.

Le vita del studentes

Le studentes vive sia con lor parentes, sia in le citate universitari, sia in un camera prendite in location. Generalmente illes non ha multe moneta. Il ha moneta dedicate a studentes per le stato, ma iste moneta non es multo pro cata studente e non omnes lo recipe.

Con un quantitate de moneta del stato, il es impossibile viver de un maniera totalmente independente. Le patres del studentes debe supplementar lo o pagar omne le costos quando illes pote, a minus que le studentes trova un travalio. Ma le travalios pro studentes es mal pagate in Francia. Illo anque es multo precari, e generalmente illo non pote harmonisar con le studios. E il ha altere problemas como le rhythme de travalio excessive e inseniamento mal adaptate al besonios del studentes e del societate.

In despecto de numerose difficultates material, le vita de studente anque ha su aspectos bon. Le studios mesme es practicamente gratuite, e illos es un momento del vita quando on pote reflecter e discutar.

Certe studentes parla multo del litteratura e del politica. Alteres nunquam. Multes resta isolate e reduce lor vita de studente al travalio universitari. Alteres se integra sin grande difficultates al ambiente social del studentes e se lancia a in conversationes interminabile.

On les trova in soirees que dura usque le ultime horas del nocte. Illes bibe a vices un pauco. Le relationes sexual es sin dubito plus libere in le milieu del studentes que in altere ambientes. Quanto al drogas, on parla sur illos plus que prender los, ben que le uso del hashish, particularmente, se disveloppa.

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Le système universitaire français

Le système universitaire français théoriquement est très centralisé et étroitement controlé par le Ministère de l'Education Nationale. Malheureusement, très peux de Français sont satisfaits de leur système universitaire. Il ha connu de nombreux essais de transformations, mais il est resté dans une situation indécise, et problèmes comme l'imprécision, l'incertitude et le manque d'organisation sont très souvent ressentis.

De plus il est difficile trouver du travail à l'issue d'études souvent mal adaptées aux besoins de la société : l'université ha peu de rapport avec le monde du travail. Il faut ajouter qu'un nombre très élevé d'étudiants (90% [quatre-vingts-dix pourcent] dans certaines disciplines), ne terminent pas leurs études et quittent l'université sans aucun diplôme.

L'enseignement lui-même est très divers avec des cours magistreux, des traveaux practiques, et des travaux dirigés, et, en depit du Ministère de l'Education, il y a beaucoup de différences entre les diverses établissements universitaires français.

Ce qui charactérise le plus nettement l'enseignement est sans doute son aspect très monolithique : chaque faculté a tendence à s'isoler des autres et à fournir un formation fondée exclusivement sur deux ou trois disciplines.

L'enseignement pluridisciplinaire n'arrive pas à s'installer réellement en France. Les efforts entreipris depuis 1968 (mille neuf-cents soixante-huit) pour éviter la spécialisation ont obtenu des résultats souvent contraires à ce qui était souhaité. Les nouvelles facultés tendent à s'enfermer sur elles-mêmes autant que les anciennes facultés.

Cette fixation des étudiants sur une ou deux disciplines permet un enseignement d'un niveau élevé mais prépare mal à la vie professionnelle et en arrive même à rendre difficile la constitution d'équipes de recherches.

L'université, en France, comme ailleurs, hésite entre deux objectifs difficiles à concilier. Doit-elle former des cadres professionels pour la nation et fournir du travail aux étudiants ? Doit-elle au contraire apparaître avant tout comme un lieu de cuture, de réflexion et de recherches ? Ce dilemme est souvent posé en termes politiques : l'université doit-elle s'adapter à la société dans sa forme actuelle ou préparer la transformation de cette société ?

Les réponses à ces questions sont nettement divergentes et divisent les enseignants aussi bien que les étudiants. Il en résulte une certaine incohérence dans la politique universitaire. Les étudiants sont inquiets pour des raisons opposées : peur du désordre ou de l'inutilité des études chez les uns, horreur de l'ordre établi et des études seulemente utilitaires chez les autres.

La vie des étudiants

Les étudiants vivent soit chez leurs patres, soit en cité universitaire, soit en louant une chambre. En général ils n'ont pas beaucoup d'argent. Il y a des bourses données pour l'état, mais ces bourses sont faibles et insuffisantes en nombre.

Avec un bourse, il est impossibile de vivre de façon totalement indépendante. Les parents doivent compléter payer entièrement quand ils le peuvent, à moins que les étudiants ne prennent un travail. Mais le travail pour les étudiants est mal payé en France. Il est aussi très précaire, et généralement il ne peut se concilier avec les études mêmes. Et il y a d'autres problèmes comme le rhythme de travail excessif et enseignement mal adapté aux besoins des étudiants et de la société.

En dépit de nombreuses difficultés matérielles, la vie étudiante a aussi de bons aspects. Les études sont pratiquemente gratuites, et c'est un moment de la vie où on peut réfléchir et discuter.

Certains parlent beaucoup de littérature et de politique. D'autres jamais. Beaucoup restent très isolés et réduisent leur vie d'étudiant au travail universitaire. D'autres s'intégrent sans grandes difficultés au milieu étudiant et se lancent dans d'interminables conversations.

On les retrouve dans les soirées qui durent tard dans la nuit. Ils boivent parfois un peu. Les relations sexuelles sont sans doute plus libres en milieu étudiant qu'ailleurs. Quant à la drogue on en parle plus qu'on n'en prend bien que l'usage du haschisch, en particulier, se développe.

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The University System in France

The French university system theoretically is very centralized and strictly controlled by the National Ministry of Education. Unfortunately, very few of the French are satisfied with their university system. Many attempts have been made to transform it, but it has remained in a state of indecision, and problems such as a lack of precision, uncertainty, and disorganization often have to be dealt with.

Beyond that, students have a hard time finding work at the end of their studies, which often have few relationships to social needs; and the universities have little to do with the world of work. It also should be said that a very large nunber of students, ninety percent in certain disciplines, do not finish their studies and drop out of the universities without graduating.

The teaching itself is quite varied, with lecture courses, applied studies or laboratory courses, and, despite the Ministry of Education, there are many differences among the diverse university establishments in France.

What most clearly characterizes university teaching is without doubt its very monolithic nature: Each faculty has a tendency to isolate itself from the others and to provide an education based on only two or three disciplines.

Multidisciplinary teaching has really not taken root in France. The efforts undertaken since 1968 (nineteen sixty-eight) to avoid overspecialization have produced results often in conflict with the ones that were expected. The new faculties tend to isolate themselves as much as the traditional ones.

This channeling of the students into one or two disciplines allows for very detailed teaching but is deficient in its preparation for professional life and finally works against establishing research teams.

Universities in France, like the ones other countries, hesitate between two contradictory goals. Should they produce groups of professionals for the country and provide work for the students? Or should they be merely cultural institutions and places for reflection and research? This dilemma is often expressed in political terms: Should universities adapt themselves to the current state of society or prepare for its transformation?

The answers to these questions are clearly in conflict and divide both faculty members and students. The result is a certain incoherence in university policies. The students are restless for opposing reasons: a sense of confusion and of futility in their studies by some and of the insufficiency of merely applied studies by others.

Student Life

Students live at times with their parents, at times in the university city, at times in rooms they have rented. Generally they don't have much money. There are state scholarships available to the students, but they don't provide much to each student and not everyone gets them.

With money from the state, it is impossible to live in a completely independent way. Parents have to supplement it or pay for everything if they can, unless the students find work. But jobs for students pay very little in France. They are also unstable, and generally they don't blend in well with their studies. And there are other problems like stress and the rhythm and intensity of work and of instruction that is poorly adapted to the needs of students and of society.

Despite many material difficulties, student life also has its good side. The studies themselves cost practically nothing, and they provide a moment in life when it is possible to think and talk seriously about things.

Certain students talk a lot about literature and politics. Others never do. Many remain alone and reduce their student life to university work. Others blend in easily with student social life and its unending bull sessions.

Students often party into the late hours of the night. At times they drink a little. Sexual relations are without doubt much more easily available in the student milieu than in other environments. With regard to drugs, they are talked about more often than they are used, though the popularity of hashish is apparently increasing.

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